« Je peins depuis 1970. Je me consacre depuis plus 10 ans totalement à la peinture » explique l’un des meilleurs peintres naïfs français et d’ajouter « Je puise mon inspiration dans des sujets mythologiques, historiques et principalement locaux. Représentant les lieux les symboles de la religion de manière ludique et onirique ma peinture se veut résolument joyeuse en affranchissant des règles traditionnelles de l’art pictural en bousculant les associations de couleurs. Je donne libre cours à mon imagination et souhaite entraîner le public dans des réjouissances villageoises, des félicités bucoliques, des scènes de la vie rurale drôles et animées et le faire entrer dans un monde de fraîcheur, de poésie, de fantaisie et d’innocence« .
En 2016, c’est à la Biennale internationale d’art naïf, au château de Waroux, à Liège, en Belgique, qu’il a remporté le premier prix, parmi les 25 peintres internationaux de 16 nationalités, sélectionnés pour concourir. Sa composition, primée, a été achetée par les organisateurs pour entrer dans les collections permanentes. « J’ai commencé par reproduire les tableaux des grands maîtres et, à 40 ans, j’ai osé me lancer dans la création pure. L’art naïf me plaisait et je me suis aperçu que j’en faisais sans le savoir. J’aime cette forme de peinture car il n’y a pas de règle. Il suffit d’avoir de la fantaisie», explique le peintre.
C’est en Touraine que Jean-Claude Castagna, le galeriste sanflorain, a connu Jean-Pierre Genet. Il lui avait commandé pour une exposition au Château de Beaumont-la-Ronce le tableau « Voyage de Tours » en hommage au poème « Les amoureux » de Pierre-de-Ronsard dont un extrait ci-dessous.
Nous partîmes tous deux du hameau de Couture,
Nous passâmes Gâtine et ses hautes verdures,
Nous passâmes Marré, et vîmes à mi-jour
Du pasteur Phelippot s’ élever la grand tour,
Qui de Beaumont-la-Ronce honore le village,
Comme un Pin fait honneur aux arbres d’un bocage.
Ce pasteur qu’on nommait Phelippot, tout gaillard,
Chez lui nous festoya jusqu’ au soir bien tard.
De là vîmes coucher au gué de L’Angennerie ;
Sous les saules plantés le long d’une prairie:
Puis dès le point du jour redoublant le marcher,
Nous vîmes en un bois s’ élever le clocher
De Saint-Cosme près Tours, où la noce gentille
Dans un pré se faisait au beau milieu de l’ île .
Jean-Pierre Genet participe à diverses expositions et salons en France et à l’étranger (Belgique –Bruxelles biennale d’art naïf d’Evere 2009 2011; Bruxelles –musée d’art spontané (prix Dirk Bos) 2010; Danemark – Copenhague -exposition d’art naïf 2011; Pologne – Katowice-exposition d’art naïf 2011; Serbie – musée de Beocin 2011; L’Album du Centenaire du Douanier Rousseau exposé dans ces pays en 2011)
Le peintre est présent dans de nombreuses Collections privées en France – Belgique – Grande-Bretagne – Hollande – Japon – Allemagne et également au Musée d’Art Spontané de Bruxelles ainsi qu’à la Galerie Thuillez de Paris.
« J’ai commencé par reproduire les tableaux des grands maîtres et, à 40 ans, j’ai osé me lancer dans la création pure. L’art naïf me plaisait et je me suis aperçu que j’en faisais sans le savoir. J’aime cette forme de peinture car il n’y a pas de règle. Il suffit d’avoir de la fantaisie», explique le peintre et de conclure « Toutes ces expositions en France et à l’étranger m’obligent à travailler sur mes toiles et c’est aussi l’occasion de voyager avec ma femme, de visiter des villes et des pays et d’observer ce que font mes confrères, lors des vernissages.»
L’exposition de Jean-Pierre Genet sera ouverte du samedi 19 décembre au dimanche 17 janvier.